ACCUEIL

TOURISME

MONUMENTS

HISTOIRE

VIE LOCALE

SOUVENIRS D'UN SOUS-PREFET

REALISATIONS
MUNICIPALES


CONTACT

Le Cantal

Salers

Beauté du Cantal

     Le Cantal a la chance de disposer de paysages qui sont parmi les plus beaux de France, notamment autour du Puy Mary. Son éloignement des grands axes de circulation lui a permis de préserver aussi un réseau exceptionnel de petites églises romanes rurales et de chapelles bien situées. Les châteaux sont nombreux, une centaine, et parfois majestueux comme à Anjony , Auzers, Pesteils,  Ally, Messilhac, Sailhans, Alleuze, Cropières et enfin entouré d'eau Val en Artense prés de Bort. Les villes sont belles notamment à Mauriac, Murat, Saint Flour, Maurs, mais rien n'égale les villages en montagne  et au premier chef la perle du Cantal, Salers, cité renaissance intacte dans un cadre grandiose, suivie de Fontanges, Tournemire, Saint Martin Valmeroux, Jaleyrac, et tant d'autres. Les maisons  rurales et les burons de montagne préservés sont admirables.
      Le Cantal, réservoir d'hommes travailleurs, intelligents et tenaces, ne se développe pas car il s'est fermé à l'extérieur et redoute les innovations, quand il ne laisse pas passer sa chance. Les occasions perdues et les craintes sont innombrables, autant de freins au développement, concept pas vraiment compris par le département.

Occasions perdues
     
- Transformation du lait.
Il se dit que le  Cantal aurait gagné à agréger sa filière lait à la puissante coopération du Puy de Dome. Le rêve d'indépendance a mal tourné. Toujours pareil le Cantal, la peur de perdre le contrôle le pousse vers des solutions qui tournent mal et débouchent sur des difficultés
- Transformation de la viande.
Avoir les plus belles bêtes n'a que peu profité au  Cantal, qui n'a pas compris qe c'est l'aval, la commercialisation, qui compte et qui conditionne la transformation. Partir de l'abattage est une erreur totale. La commercialisation est une affaire de professionnels...de la consommation.
- Tourisme.
Le département n'y a jamais cru et il a toujours été en retrait sous le prétexte que le tourisme ne remplacera jamais l'agriculture, formulation démagogique. Bien sûr que non. Il n'a jamais été question que d'attirer des recettes en plus de l'agriculture et des activités traditionnelles et pas à leur place. Mais on a terrorisé les élus avec cette formulation en  faisant croire qu' il y avait un choix dans le Cantal entre le tourisme et une usine par exemple. Je l'ai entendu souvent à Mauriac, plûtot qu'un plan d'eau , c'est une usine de 100 emplois qu'il nous faut. Evidemment si on a le choix. Mais quand a t-on créé une usine de 100 personnes à Mauriac?
- L'époque Pompidou.
Pendant 12 ans Georges Pompidou de 1962 à 1974 a été décideur. Le Cantal lui a peu demandé par pudeur probablement et il a manqué la possibilité notamment de relier Aurillac à Brive par une liaison rapide, préférant  saupoudrer les crédits pour ne mécontenter personne, plutôt que faire un choix stratégique pour le Cantal.

Les craintes du cantal

les recensements
Exemple de non dit,   la population du Cantal diminue et chaque recensement y sème la crainte et crée un choc déstabilisateur. Oui, mais cela dure depuis 150 ans et rien ne pourra arrêter ce phénomène de civilisation sauf une immigration massive que personne ne souhaite ou une catastrophe du type de la fin de l’empire romain pour les villes. Par contre, il doit être possible de réflêchir à la dépopulation, de créer des entreprises et d’accroître la qualité des emplois et le niveau de vie. A condition toutefois d’attirer là où nécessaire des compétences, des talents et des opérateurs de l'extérieur,  de leur faire une place et de les rémunérer. Le vrai objectif du Cantal  ce n'est donc pas d'arrêter la dépopulation, c'est la qualité et ll'ouverture.